It takes two
It takes two est un jeu d’action-aventure-plateforme en coopération. Il est développé par Hazelight Studios, basé en Suède, pour le compte d’Electronic Arts dans le cadre des EA Originals.
It takes two est une bonne surprise, mené par le game-designer Josef Fares dont on avait apprécié le Brothers, qui tournait déjà autour de l’idée de binôme jouable. Dans It takes two, la coopération va plus loin puisqu’elle devient entièrement multijoueur : l’action et la plateforme s’y jouent vraiment à deux, dans une combinaison de gameplays qui rendent les parcours de l’un et de l’autre indissociables.
Le jeu s’affiche principalement en écran partagé dans un choix de conception conscient qui permet aux joueurs de voir l’environnement de chacun sous différents angles pour les aider à résoudre des énigmes et à explorer.
L’intrigue tourne autour d’un couple appelé May et Cody dont la relation s’est rompue au point qu’ils envisagent de divorcer.
Leur fille est terriblement bouleversée par cela, et se confectionne deux poupées à leur effigie pour jouer leur réconciliation, et jette accidentellement un sort sur eux deux en pleurant. La magie du conte fait le reste.
Leur esprit est insufflé dans ces corps miniatures, faisant de leur maison un immense espace découpé en niveaux explorables (le garage, la chambre de la fille, le jardin, le grenier…)
Bien que principalement basé sur la plate-forme 3D et la résolution de casse-tête, la gamme de types de jeux présentés ici est stupéfiante. Le jeu change de genre avec peu ou pas d’avertissement, de sorte que le joueur ne sait jamais à quoi s’attendre ensuite, ce qui était très divertissant.
Chaque fois que vous vous trouvez dans un genre différent, les commandes sont si intuitives qu’elles peuvent être saisies pratiquement instantanément.
Au cours des différentes sections du jeu, des mécanismes uniques sont mis à disposition pour aider les protagonistes. Les divers mécanismes introduits sont à la fois un Ying et un Yang qui alimentent le récit sur les personnages qui travaillent ensemble pour continuer.
Graphiquement, le jeu est impeccable, chaque changement de lieu étant tout aussi impressionnant que le précédent. Le jeu propose un très joli rendu graphique.
Avec It takes two, Hazelight opte pour le côté cartoon. Que ce soit en extérieur avec la faune et la flore, dans la chambre d’enfant ou encore dans un monde imaginaire, les environnements sont vraiment beaux, tout simplement magnifique à regarder.
Le level design est intéressant étant donné que nos deux héros sont minuscules. De nombreux objets de la vie quotidienne peuvent représenter un obstacle et même un danger. La musique est également utilisée à bon escient dans le jeu.
À la fois beau, amusant, et accessible à tous, le jeu se paie le luxe d’être innovant, varié, avec une durée de vie très correcte pour ce genre de jeu. Les équipes de Josef Fares rendent une copie quasi parfaite et proposent clairement l’une des premières petites pépites de l’année.