ProleteR

ProleteR

ProleteR est un artiste Toulousain au parcours plutôt atypique. Alternant entre travail à l’usine et expérimentations sur ses platines, le beatmaker ondule autour d’une sphère électro/jazz/hip-hop, et s’est retrouvé propulsé sur les devants de la scène musicale Française sans trop savoir ce qu’il lui arrivait.

L’artiste est un touche à tout. Initialement enfant du rock, le jeune prodige a négocié un virage très serré en envoyant valser guitare et compagnie pour séduire aujourd’hui avec ses samples et autres synthétiseur, il s’oriente finalement vers l’univers du Hip-Hop, flirtant même à plusieurs reprises avec ceux de l’électro soulful, du Jazz aux rythmes Hip-Hop lourds et du Swing old school. Un mélange détonnant à mi chemin entre The Geek X VrvCee-Roo et C2C, en écoute ici

Il s’est taillé une niche incroyable en fusionnant deux styles très américains: le style swing jazzy et trompettiste, connu sous le nom de Charleston et popularisé à Charleston, en Caroline du Sud dans les années 1920, et un Hip-Hop percutant avec quelques vocaux accélérés. L’amalgame vous donne un son qui vous met au beau milieu du bar clandestin de Chalky White

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ProleteR
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Toujours conscient qu’il vient du monde ouvrier, le Toulousain gravit les échelons un par un tout en gardant la tête sur les épaules. Benjamin Roca, alias ProleteR, sait d’où il vient, c’est même gravé à jamais dans son nom d’artiste. Il a choisi son nom de scène en référence au métier d’ouvrier qu’il exerçait tous les jours (prolétaire, employé qui ne vit que de son salaire). En effet, le natif de Toulouse travaillait à l’usine pour gagner sa vie et composait de la musique durant son temps libre. Malgré l’absence de promotion personnelle, c’est grâce à internet que l’artiste Toulousain est sorti de l’Anonymat.

Adepte inconditionnel du rétro, ProleteR puise ses sources au fin fond des grands standards et créé son identité en y ajoutant une touche de modernité. Du jazz au swing en passant par le classique, l’artiste ne lésine par sur les efforts en matière de recherches et productions sonores. « De manière générale, quand tu es beatmaker, tu te sers des trucs plus anciens. Tu cherches des disques à droite à gauche et tu te sers de ça pour construire tes chansons. Le côté jazz/swing est venu un peu par hasard pour moi. J’ai hérité d’une collection de vinyles de la part de mon grand père et il y’avait énormément de choses là dedans. C’est en produisant les sons que j’ai déniché que j’ai pu me faire une culture. »

ProleteR continue d’accroître encore et toujours sa notoriété. A travers un univers empli d’un bon groove des familles, il compte bien encore tutoyer les sommets du beatmaking.